vendredi 1 mars 2013

the end.

Aujourd'hui, ça fait un an que je ne suis pas morte.




Merci à toutes et tous.
LOVE.
Fin de ce blog.

lundi 10 décembre 2012

fear.

J'ai peur. À chaque putain de jour de ma vie, j'ai peur.
Je marche jusqu'au métro, vingt minutes de Peur. Ça va bien aller, relaxe Amé, c'est fini, respire, ça va bien aller, ça va bien aller, ça va bien aller, ça va bien aller... Arrivée au métro, ça va bien aller ne veut plus rien dire. C'est juste une série de mots abstraits. La Peur me mange le coeur. Mon sang coagule de peur. J'ai du poison dans les veines, je respire des fumées toxiques, mon cerveau est possédé, cortisone dans le tapis, je crève en marchant, je me solidifie, je me désagrège, je m'évanouie, je suis un automate, une poupée vaudoo, un fantôme, une morte-vivante. J'ai un maléfice. L'angoisse goûte le métal au fond de ma gorge. Je pogne les nerfs "arrête Amé ! T'es là ! T'es en vie ! TA GUEULE ! Profite, enjoy, avance, savoure, vis fort, respire, cours, baise, ris, ris, ris, TA GUEULE, ARRÊTE. Vis".
Est-ce que ÇA va revenir ? J'ai pas envie de mourir oh mon Dieu je veux tellement vivre que ça me fait mal dans ma tête.
Osti que j'ai peur.
Je demande des années de vie pour Noël, parce que bon, il y a bien une étoile quelque part qui répond aux voeux, non ?!!
-Non.
-Je sais. Fuck.

lundi 1 octobre 2012

Coupable votre honneur.

Je reviens de l’épicerie en voiture. J’écoute mon dernier cd, Divine Fits, la vie est bonne, les rues luisent d’une petite pluie d’automne qui a cessé, le soleil sort un rayon ou deux. Je souris.
Puis je dé-souris. (Je le sais que c’est un mot que je viens d’inventer, qu’on dit pas ça « dé-souris ». C’est chiant la vie si on peut même pas se créer un mot ici et là quand ça nous chante. Je suis un être créatif, laissez-moi inventer des affaires et foutez-moi la paix ! Non mais.)
Bon.
Ah oui : je dé-souris soudain parce que je vois un camion de pompier qui pétille de toutes ses lumières stationné devant… mon appart ??? « Oh merde merde merde merde merde. Oooooh fuck. J’ai laissé quoi d’allumé ? Pas le four. Ma bouilloire ? MA BOUILLOIRE A EXPLOSÉ ! Oh mon Dieu. Ma bouilloire a pété et a créé une suite de minies explosions qui ont foutu le feu à l’immeuble. (Ah non : ça flambe pas.) …Les CHAAATS ??? Oh putain les chats, j’ai laissé les chats dehors ? Je les ai enfermés ? J’ai fait quoi avec les chats ? J’ai provoqué un drame. Encore. Osti. De. Criss. C’est teeeeeellllement l’histoire de ma vie… Aaarrrggg : une AMBULANCE EN PLUS ???...» (Et ainsi de suite, avec une angoisse qui tourne à toutes vitesses dans ma poitrine.) Je suis COUPABLE. Jusqu’à ce que j’arrive à l’intersection tout près de mon appart et que je constate que les camions sont stationnés devant un autre immeuble, un peu plus loin. Qu’une personne âgée sort, bien ficellée sur une civière. Je ne vois pas son visage à cause du masque à oxygène. Ils embarquent le paquet, clac-clac, les portes se ferment et en voituuuuuure. Direction hôpital ou le ciel ?
Je viens tout de même de vivre un drame majeur dans mon avant-midi. En trois minutes, j’ai été coupable puis innocentée.
Si je cherche bien, ou si j’attends, tout simplement, je serai sûrement coupable de quelque chose d’autre. Je vis avec ça depuis toute petite : une éponge qui se gonfle dans ma poitrine et m’écrase le thorax. Entoure mon cœur. C’est de MA faute. C’est à cause de moi… Et dégonfle, se rabougrit, sèche un peu, mais jamais complètement.
Même qu’en cherchant un peu, c’est probablement de ma faute si la vieille de l’autre côté de la rue a fait un tour d’ambulance ce matin. Un genre d’effet papillon. Je suis un déclencheur de catastrophes, un vortex à badluck. Je porte la poisse. Restez loin de moi. Sinon, tant pis, je vous aurai avertis.

Ma maladie, c’est de ma faute. Je ne sais pas encore exactement pourquoi, mais c’est MOI qui me donne ça à moi-même.
Chaque jour de ma vie, j’ai une pression énorme. C’est ma faute si ma mère est triste. C’est moi qui a causé cette colère chez mon père. Je déçois telle personne. J’ai rendu ma grand-mère malade. Je n’ai pas réussi à complètement réparer tel client avec mon massage thérapeutique : coupable…
J’aurai dû.
Je devrais.
Je n’ai pas fait ça.
J’ai oublié ça.
Ça, c’était VRAIMENT évitable ; pourquoi j’ai pas prévu le coup ?!
Je suis ça : c’est à cause de moi.
Je ne suis pas ça : c’est ma faute.
Il arrive cet horrible truc ; c’est moi qui a provoqué tout ça, d’une façon ou d’une autre. Peut-être indirectement ?...

À tous ceux qui m’ont déjà détestée ou accusée de quoi que ce soit, ne perdez pas votre temps. Je le fais déjà. Mille fois mieux et plus profondément que n’importe qui d’autre.
Et maintenant. Je me sens coupable de me sentir coupable, I guess.
(Et rassurez-vous : je n’aurai pas d’enfants… Non mais t’imagines ?!! Avec des enfants ! Comme au scrabble : culpabilité compte TRIPPLE !!!)

vendredi 28 septembre 2012

Moi. Pis les autres.

Les autres aiment de moi quelque chose que je ne suis pas.

J'imagine que tout le monde est pogné avec ça : ce que les autres perçoivent et ce que l'on est vraiment. Le clash entre les deux, surtout. Ne pas tomber dedans. Ajoutez à ça le putain de Secret Garden, qui change la donne, parce qu'eux n'ont pas accès à territoire-là. Ils n'ont pas toutes les données pour vous recomposer et vous définir. Les projections des autres sur vous. Le désir ou la haine qui teinte le regard. La chimie hormonale des corps. Tout ça. Et beaucoup plus.
Il y a des gens qui aiment ce reflet d'eux dans les yeux des autres, qui se définissent par lui. Qui existent dans les autres. Par les autres.
Moi je sais pas. Je ne suis pas certaine que j'aime ça.
Je sais seulement que les autres voient un corps qui n'est pas moi. Et que ce qu'il y a dedans est mystérieux même pour moi.
(C'est compliqué, hein ?!)

vendredi 21 septembre 2012

Californi(cation.)

Début septembre. Je suis allée dans le désert. En Californie.
Il n'y a plus de hippies en Californie. Pas de fleurs dans les cheveux. Quelques surfers boys. Des filles avec des gros seins et des cheveux longs. Les américains sont gentils. Les américains sont un peuple qui a besoin d'être aimé.
Je voulais "faire de la plage." Entendre gronder les vagues, FfRRrrusssshhhhh... FffrrrRuuussshhhh... Dormir au soleil, mon nouvel ennemi de fille-chauve-souris. Ne penser à rien. Me baigner dans l'eau salée et guérisseuse de la mer et avoir la peau qui goûte le sel à la fin de la journée. C'était ça mon plan.
Mais bon, je vis avec un garçon qui est parfois comme traversé de spasmes d'imprévisibilité. Je l'aime comme ça. Alors le deuxième jour, il a dit :
- On va voir le Grand Canyon !
- Mm... O.k.
- O.k. !!! Yes !
- ...Non mais attend. On aura pas le temps. C'est à combien de temps le Grand Canyon ?
- C'est sûr qu'on va faire un "petit détour" par l'intérieur des terres... Mais on monte comme ça, on va à San Francisco pis on redescend par la côte ! Pis après tu vas faire de la playa !
- Mouain. C'est sûr que tant qu'à être ici ça serait con de pas y aller... Mais c'est trop short, F. On reviendra faire JUSTE le Grand Canyon un jour...
- Ouain.

(...)

(Moi) :
- Oui mais c'est combien de temps jusqu'au Grand Canyon ?
- Pas long ! Genre 6 heures... Ben... plus 8...
- Criss. On laisse faire. On garde le plan initial. Faudrait passer une journée complète à faire du char !
- Ouain. O.k.
- O.k. ?!
- Ouain...

Comme PLUSIEURS autres choses dans ma vie, je ne sais pas trop ce qui s'est passé... Deux jours plus tard, on était en direction du Grand Canyon avec The Barr Brothers et Patrick Watson.
On a campé dans le désert entre les rochers comme des crânes gigantesques fondus et empilés de Joshua Tree Desert, on est tombé sur le cul en arrivant en haut de la falaise de 2 km du spectaculaire-MONSTRUOFABULOUS Grand Canyon et on a traversé pendant des heures Death Valley. Qui porte bien son nom.
Je suis allée en Californie et j'ai rencontré le Désert.
C'est une révélation physique. Le désert, ma révolution.
C'est un lieu où la vie est survie, la mort est dans les roches, les formes, la température, l'air asphyxiant qui brûle la gorge et alourdit les corps. Tout est dur et sec. Le désert se fout de nous.
J'avais besoin du désert à ce moment précis de ma vie.
Debout, surplombant la vallée du Grand Canyon, j'étais aspirée vers le bas. Les cheveux dans la face à cause du vent qui vient des gorges. La roche rouge sombre. Tout ce vide vertigineux qui répond au mien, qui le prend et le berce. Toute cette immensité qui m'avale toute crue et qui me recrache dans l'espace. Je flotte au-dessus du désert comme un aigle à tête blanche. J'ai envie de crier et de pleurer.
J'étais fascinée. Hypnotisée. Mes yeux se fermaient de trop de lumière, tout ce ciel.. Je n'ai jamais vu une si magnifique absence de tout. Death Valley : une vallée de sable, des roches. Des montagnes arides, énormes, comme une aile ouverte vers le ciel. Sec, sec, sec. Mort. J'étais enfin remplie de vide et de silence.
Brûlure de l'air. C'est si chaud.
Le désert m'a redonné un souffle. Peut-être qu'il m'a cautérisée ?

Constat final : j'ai fait 2 jours de plage sur 12 jours de voyage.
Mais j'ai rencontré le Désert.
Ma révélation.

mercredi 29 août 2012

Grosse chenille molle en hiver.

L’IMPUISSANCE.
J’attends mon corps qui dort. Mes cheveux piquent mon visage et je ne les tasse pas, je garde les yeux fermé et je m’entortille un peu plus dans les couvertures. Je crève de chaleur mais je m’enroule dans un cocon. Mon corps est encore en mutation. À force de muer et de m’éplucher, à force de perdre des peaux, je n’ai presque plus rien. Des muscles rabougris et un système endocrinien détraqué. Un cœur en marshmallow qui bat trop lentement et des yeux qui ne veulent plus s’ouvrir par en-dehors.
J’ai chaud. Je frissonne.
Mon corps traverse une autre saison en hiver. Ma millième.
Le souffle froid de l’hiver qui entre dans la poitrine et gèle les poumons, qui colle les cils, qui fait craquer les arbres de frette. L’hiver dessèche, le ciel est blanc et je ne sais plus où commence le champ et où fini le ciel. Le vent brûle la peau. Le froid. La lenteur. Le poids de la neige. La lourdeur infinie de l’hiver dans mes membres.
Les flocons sont des corps suspendus et légers ; je veux devenir un flocon et danser moi aussi.
Toutes mes chirurgies… tombée endormie ; hibernations le temps d’une exérèse. Chaque fois ça me prend toute mon énergie pour sortir de l’hiver qui me gèle jusqu’au milieu des os, des glaçons sur mes rêves qui éclatent en petits morceaux.
Chaque fois en radiothérapie, le masque, c’était mille tonnes de neige sur mon visage.
Je ne veux plus avoir froid. Je ne veux plus être en dormance.
L’attente des jours plus lumineux.

J’ai vu Dr. Serri mardi matin et j’y allais comme on va voir un grand spectacle de magie ; j’avais mis tout mon corps et sa chimie zinzin entre ses mains de syrien et j’y allais fébrile et gonflée d’espoir. Je voulais qu’il fasse un beau tour de magie avec mon corps. TATADAM ! Toute la grosse guimauve sans mojo que je deviens est disparue ! TADADAM ! Je fais réapparaître Amé, celle d’avant, avec son corps vivant et vif, son rire et son pétillant de 7-up, sa fougue. SON ÉNERGIE.
Il n’y a pas eu de représentation.
L’ajustement sera long. C’est que c’est précaire cet équilibre chimique qui nous détermine.
Verdict de mon Magicien d’Oz : ce que je ressens, toute cette lourdeur qui aspire ma volonté, qui paralyse mon corps, cette lassitude, cette Amé que je ne connais pas et qui vit en moi, eh bien voilà, tralali-tralala, ce sont les contrecoups de la radiothérapie… CE SONT LES CONTRECOUPS DE LA RADIO  ?!!!! LÀ ?! MAINTENANT ??? Non mais QUELLE CONNE JE SUIS. (Si j’en avais eu l’énergie, je me serais  tapée la tête dans le mur !) …Oh oui, il y aura bien des réajustements hormonaux dans la prochaine année, (il faudra d’ailleurs se fréquenter avec plus d’assiduité… « aux deux mois je veux vous voir Mlle Pellerin, avec prises de sang et suivi endocrinien serré »…) Mais moi je ne veux pas me faire tirer du sang et pisser dans des bidons ! Je veux un printemps dans mon sang ! Je veux être un arbre plein de sève qui monte et qui descend et qui jute, je veux enrouler mes racines jusque de l’autre côté de la Terre et attraper des chinois avec, je veux percer le ciel et empaler de tendres nuages, je veux être un arbre-MONSTRE !!! Pas juste une morte-vivante qui marche dans la neige, les lèvres bleues et le cœur frette.
J’attendais de sentir les moteurs gronder, mon corps se remettre en marche. Vivre. ViiiiiiiiiiiiiiiiiiiVRE criss. Avancer. Je croyais avec naïveté que tout ça était derrière moi… la chirurgie, la radio, le corps malade. Je croyais vraiment que j’étais guérie. Oh. Quelle conne. Bien sûr. Ce n’est JAMAIS fini.
À retardement, la radio me rattrape. Mon corps est mon cul-de-sac. Pouet-pouet-pouet. Le magicien a sorti un lapin mort du chapeau.
Je voudrais tant que tout ça arrête. Je veux retrouver mon « pétille-de-fille ».

Souvent, depuis quelque temps, je rêve que tout ça ne m’est jamais arrivé. Les tumeurs, les chirurgies, les deuils, les pertes, les morceaux de corps amochés-déformés-enlevés-rajoutés-morts, la radiothérapie, la violence du corps, le cœur qui pleure.
Je n’ai plus d’énergie pour porter cette énième métamorphose.
Je suis fatiguée fatiguée fatiguée. Je pourrais dormir des millions d’années et ne plus m’éveiller.
Mon corps est si lourd.
Mon corps m’emprisonne.
Je suis un monstre mollasson. Je n’en veux pas de ce corps-là.
Je veux être un putain de papillon, moi.


Bon. Soyons positif : avec la saison de l’hiver vient le hockey. Avec le hockey vient le Canadien. Et avec le Canadien il y a P.K. Subban (reste P.K., reeeeessssste !) 
Comme quoi tout n’est pas (encore) pourri !

jeudi 23 août 2012

Montréal.

Quand je suis partie à Kamou en juin, après mes traitements de radio, j'en avais marre de Montréal.
Plein le cul des travaux, de la chaleur qui écrase les poumons, des gens bling-bling-wannabe-regardez-moi !, de l'air, de la consommation, de l'énergie de cette ville sale et belle à la fois.
J'ai rempli ma valise de robes et je me suis poussée là où le ventre du fleuve est mou à marée basse.
J'ai marché plusieurs fois dans la vase salée, j'ai jardiné, j'ai dormi, j'ai dormi, j'ai dormi... j'ai traversé des champs de canola jaune fluo en vélo et j'ai mangé à bouche-que-veux-tu tous les couchers de soleil, du multicolore au gris souris plein de pluie, du timide au grandiose. Tous. Et puis j'ai dû revenir dans l'antre du monstre à l'haleine brûlante, Montréal, toi que j'adore, toi qui me bouffe toute crue.
J'ai fait un sevrage de cette salope aux yeux doux, je croyais m'en être lavée...

Lundi, minuit.
Je me réveille sur le pont, lors du trajet de retour de mon sauvetage. Mes yeux s'ouvrent et je vois Montréal reluire dans le fleuve. C'est beau. La nuit est claire. Je reviens à la maison avec mon bel amour et la ville brille de toutes ses lumières artificielles ! Il fait chaud et humide, l'air s'enroule autour de moi, la ville reprend possession de son enfant perdue. Qu'elle conne j'ai été de croire, l'espace d'un été, que je pourrais définitivement la quitter pour aller m'installer à jamais au Pays des couchers-de-soleil, là où l'air est sain et où les renards se balladent au petit matin !

Mardi matin, en route pour l'hôpital.
Le métro est un mini-labo d'échantillons d'humains. Je descends station Pap' et je croise un punk gai (?!!), un monsieur habillé en capitaine avec une énorme moustache blanche, une fille d'environ 13 ans avec (déjà) deux enfants, un monsieur veston-cravate lifté-botoxé et une drag. Je n'ai jamais autant aimé l'humanité que ce matin-là, en sortant du métro, les yeux éblouis de lumière et le smog qui me pénétrait les poumons à fond à chaque respiration ! Tous ces gens qui essaient de cohabiter ensemble sur ce territoire, qui veulent se trouver, trouver leur place. Être heureux. À tout le moins ''être eux'', vivre leur vie. Des fois trop fort, des fois traînant un trailer géant de blessures. D'autres fois pleins de lumière et d'amour, de rires et de couleurs, et puis pour certains silencieusement et presque sans un battement, déjà une ombre.
J'ai pris mes prises de sang, j'ai pissé dans un contenant et je suis repartie, sens inverse.
Tous ces gens qui se pilent dessus et qui veulent juste exister. Malgré le bruit, l'odeur de la multitude et à travers les rêves pétés qui jonchent le sol. Moi, ce matin-là, j'était en amour avec ma ville et sa pauvre humanité, je crevais d'amour pour cette masse qui essaie si fort d'être quelque chose, va savoir quoi.
Je suis rentrée, je me suis couchée avec les chats et je souriais en m'endormant.
J'étais de retour à la maison, Montréal, la seule ville que j'aie jamais choisi dans ma vie.

*(Pour ce qui est des travaux, j'en ai quand même mon esti de truck ! Je n'ai PAS d'élan d'amour universel pour les milliards de travaux de merde partout. Jamais. Comme dans ''JAMAIS'' !)